AVEC DES MOTS (2007)
Album 12 titres
Sorti en février 2007
Production : Nyavibes Record
Distribution : SOCADISC
Son : Fred Bourcet
Graphisme : Emmanuel Cloix
Présentation:
Après une tournée marathon de 40 dates pendant l’été 2006, le groupe a passé plusieurs semaines en studio pour enregistrer ce nouvel opus. Avec ce second album, Broussaï affine son style et gagne en maturité dans les instrumentaux comme dans les textes. Sur des tempos plus élevés, voici un reggae sobre aux grooves simples et efficaces. Né de la conviction que la société change lorsque les mentalités évoluent, Broussaï apporte sa pierre à l’édifice dans le milieu des luttes alternatives. "Avec Des Mots" renforce à la fois les profondes aspirations révolutionnaires du groupe et son engagement définitivement pacifique. Fin 2006, l’album est signé pour une sortie nationale programmée en mars 2007. Les sollicitations pour diverses compilations se multiplient. La musique du groupe atteint désormais un rayonnement nouveau et sera rapidement remarquée par la presse spécialisée.

Tracklist:
1. Démonarchie
2. Avec des mots
3. La face cachée
4. L'autre oiseau
5. Itinéraire
6. Sans frontières
7. Souffle d'inspiration
8. Pris en otage
9. Demain encore
10. Grounation
11. Rêve d'évolution
12. L'essentiel

Chronique:
« Les versions instrumentales de cet album fleurent le bon reggae roots des années 70 avec une touche de modernité en plus : le duo basse-batterie tourne parfaitement et les arrangements mettent bien en valeur les autres instruments joués par le groupe. La plupart des ambiances musicales évoluent tout de même sur des tempos assez élevés et dansants. Mais si le point faible de pas mal de combos hexagonaux reste les vocaux, ce n’est absolument pas le cas avec les Broussaï. Les mélodies de voix sont parfaitement en adéquation avec les textes écrits en français. Des morceaux comme "Démonarchie", "Avec Des Mots", "Sans Frontière" ou"La Face Cachée" sont d’ailleurs des réussites totales. Cela faisait un bon bout de temps que l’on n’avait pas entendu un aussi bon disque de reggae français.» Ragga Magazine, Chroniques, Mai 2007












Démonarchie
Avec des mots
La face cachée
L'autre oiseau
Itinéraires
Sans frontières
Souffle d'inspiration
Pris en otage
Demain encore
Rêve d'évolution
L'Essentiel
Démonarchie
Ecrit par Eric Waguet et Alex Biol en novembre 2005
Composé par Reynald Litaudon et arrangé par Broussaï

Les dynasties s'enchaînent et se ressemblent
Pour le Tiers-État rien ne change
Des promesses non tenues de Versailles à l'Elysée
Des monarques corrompus en France et à l'étranger.

De rois en rois, c'est la même
De princes en princes, c'est la même

C'est le même système féodal, aujourd'hui à l'ère médiévale
Le peuple est toujours le vassal, des grands seigneurs et du pouvoir royal
C'est le même système féodal, aujourd'hui à l'heure médiévale
Le peuple est toujours le vassal, des fables princières décorant leurs croisades.

Mais ici la révolte fermente dans tous les esprits
Car on sait que le roi depuis toujours nous trahit
Et bientôt nous reprendrons les Tuileries
Avant que la garde n'ait le temps de remonter le pont-levis

Les murailles de la monarchie s'écroulent

Pouvoir royal et sacré ont toujours été liés
A voir la valeur des joyaux entre les mains du Clergé
Ils ont évangélisé nos villes et nos campagnes
En faisant miroiter aux gens le Pays de Cocagne.

Qui paye la dîme ? C'est les mêmes
Qui paye la gabelle ? C'est les mêmes

La vassalité comme rouage politique entretient cet outil de domination sociale
Les cléricaux prospèrent comme des PDG instaurant par la force leur nouvel ordre moral
Combien d'innocents excommuniés, jugés pour hérésie, brûlés sur le bûcher !
Combien de dissidents écartés dont on n'a plus jamais réentendu parler !

Aujourd'hui encore les financiers en soutane
Explique à quel prix, il nous faudra vendre notre âme
En donnant l'aumône chaque dimanche à la Banque Mondiale
Pour espérer avoir une place au paradis du capital.

Les murailles de la monarchie s'écroulent

Pour nourrir la Cour du roi, leurs grandes familles, les bons serfs travaillent
Trimant, rampant, donnant tout ce qu'ils ont pour payer la taille
Pour enrichir le trésor du roi, leurs privilèges, les bons serfs travaillent
Et dans leurs châteaux, les suzerains festoient restant intouchables


La Royauté : monarchie absolue ancrée, c'est les droits suprêmes loués aux déités
La Royauté : ce régime qu'on nous a dicté où les voix d'en bas ne sont jamais écoutées
La Royauté : des aristos pour nous diriger, leurs problèmes sont si loin de notre réalité
La Royauté : ils ne sont qu'une minorité au-dessus des lois mais jamais inquiétés

De rois en rois, c'est la même
De princes en princes, c'est la même…

La majorité de la population souffre
Nos fiefs sont stériles et la famine fait crier la foule
Dans l'injustice, la révolution surgit du gouffre
Alors rassemblons-nous pour que les murailles de la monarchie s'écroulent.
Avec des mots
Ecrit par Alex Biol et Eric Waguet en février 2006
Composé par Eric Waguet et arrangé par Broussaï

On tente de se battre avec des mots
Essayer de ne jamais faire parler les poings
On cherche à mettre le doigt sur les maux
Les luttes d'aujourd'hui écrivent le monde de demain.

Armé d'un stylo, les actualités quotidiennes en ligne de mire
Doté d'un dico, une feuille raconte nos colères, nos révoltes et nos sourires
Equipé de mes mots, besoin d'extérioriser des émotions qu'on ne peut contenir
Armé d'un stylo, continuer à l'ouvrir, ne pas trembler lors du tir
On relate tout haut ce que les gens pensent tout bas
On appuie les assos qui mènent chaque jour ce combat
Clamer nos convictions par nos propres médias
Jusqu'aux oreilles des sourds n'agissant toujours pas

La force est dans l'esprit
Non le sabre à la main
En prenant des coups, j'ai compris
La violence ne résoudra jamais rien
Quel que soit ce qu'on voudrait changer
Si le sang doit couler, suis-je prêt à renoncer ?
Laissons dès maintenant les armes de côté
On trouvera un autre moyen d'avancer

Trouver des images pour animer le cri de nos rages
Je pousse les nuages jusqu'à ce qu'explose l'orage
La clarté reviendra plus intense purger nos passions
Chasser l'obscurité de nos écrits guidant nos actions
L'universalité nourrit la compréhension suprême
Notre message se construit pour améliorer les conditions humaines
Par des rimes, par des mélodies, accompagner une réflexion citoyenne
Nous sommes ensemble ces grains de riz bloquant la machine souveraine.

Avec des mots…
La face cachée
Ecrit par Eric Waguet en juin 2006
Composé par Eric Waguet en juin 2006 et arrangé par Broussaï

Cycle éternel de l'ombre et la lumière
Une quête spirituelle jusqu'aux confins de l'univers
On marche tous suivant le sillon en regardant par terre
Si on levait la tête les choses deviendraient-elles plus claires ?

Là où s'arrête la science, il nous reste les croyances pour enfin trouver…

Parcourir le monde à la recherche de ce que l'on est
Regarder le ciel pour savoir où nos dieux sont cachés
Et trouver la faille, le moindre détail, qui donne un sens à l'ensemble
Une révélation portant la solution qui ouvre les portes du temple

Pour nous emmener de l'autre côté
Vers d'autres réalités
Juste une rivière à traverser
Quand notre heure aura sonné…

Une réponse perdue dans l'immensité
Au fond d'un coffre dont personne n'a la clef
Enigme posée au pied de l'humanité
Que les hommes n'arrêteront jamais de chercher…
L'autre oiseau
Ecrit par Alex Biol en janvier 2006
Composé par Alex Biol et arrangé par Broussaï

Qui vous donne le droit de me juger sur mon apparence ?
Les signes extérieurs ne peuvent pas justifier toute appartenance
Nos préjugés sont fondés sur un manque de connaissance
Sur une personne étrangère manifestant ses différences
Ce mode de pensée est le résultat d'un processus
On amalgame un passé fictif sur la vision d'un rictus
Des caractères semblables ne veulent pas dire identiques
On catalogue, on met une étiquette sur le physique d'un type.

On croit pouvoir juger l'oiseau provenant d'un autre nid
Peut-on généraliser en se basant sur le plumage d'autrui ?

Qui vous donne le droit de me juger sur mon aspect ?
C'est vrai, en coupable idéal je fais un bon suspect
Dreadlocks, teint halé et faciès exotique
Pour les polices j'ai le visage adéquat pour le trafic
Alors on accumule les arrestations de délit de sale gueule
Humiliations gratuites visant le cœur de nos orgueils
Comment croire au hasard et à l'objectivité ?
Quand on est harcelé plusieurs fois dans la même journée.

Qui vous donne le droit de me juger sur mon origine ?
Quelle soit congolaise, vietnamienne ou magrébine
Pensez-vous encore que le bien et le mal ont une couleur ?
Que les traits morphologiques sont caractéristiques de certaines valeurs !
Pourquoi estimer les qualités d'un homme en rapport à sa région ?
On sait que des brebis galeuses se sont égarées dans chaque nation
Des sages respectables et droits sont présents dans chaque religion
Et que derrière chaque chenille se cache un joli papillon.
Itinéraires
Ecrit par Alex Biol et Eric Waguet en septembre 2005
Composé par Mickaël Govindin et arrangé par Broussaï

Parfois le but de l'existence peut paraître flou
Alors j'ai donné à ma vie un sens pour ne jamais finir à genoux
Chaque combat a son importance et vaut d'être défendu jusqu'au bout
Le bien, le mal sur la même balance, les décisions pèsent pour rester debout

Parfois incontrôlable, le paradis devient un enfer
Les fleurs s'épanouissent ou fanent et le monde tourne à l'envers
L'indigence se répand comme un raz de marée et frappe consciemment au hasard
Quand on a tout perdu, qu'on n'a plus rien, comment apercevoir une lueur d'espoir ?

Le vent souffle sur ta destinée
Quel courant faut-il emprunter ?
Pendant la tempête, restons accrochés.

Parfois le but de l'existence s'éclaircit tout à coup
Lorsque les voies de la conscience soudainement s'ouvrent à nous
Tout devient si clair, si limpide, qu'on remonte à la source
Nos intuitions, si on sait les suivre, nous indiqueront la bonne route

Dans ce dédale aux formes spirales
Combien de possibilités, nous sont aujourd'hui réservées ?
Dans ce dédale, aux formes pyramidales
Combien de marches à monter pour arriver au sommet ?
Dans ce dédale, labyrinthe infernal
Combien de clefs à trouver, d'écueils à éviter ?
Dans ce dédale aux formes spirales…

Parfois nos petits malheurs nous font oublier que la vie est un bijou
Si précieux et si fragile, parfois le diamant tombe dans la boue
Quand on a du sable au fond des poches, le goût de la poussière dans la bouche
Le ventre vide, le cœur brûlant quand le soleil se couche
Pour rester sur le bon chemin, on doit lutter
Chaque heure, chaque seconde contre cette fatalité
Par ces carrefours aux choix multiples nous sommes passés
Mais les bonnes directions sont dissimulées.

Parfois imprévisible, le sort change notre itinéraire
Un faux pas, on perd l'équilibre, et notre âme s'envole dans l'atmosphère
On marche tous sur un fil entre le ciel et les flammes
Il y a toujours une issue pour celui qui cherche à suivre les empreintes des Sages.
Sans frontières
Ecrit par Alex Biol et Eric Waguet en mai 2005
Composé par Mickaël Govindin et arrangé par Broussaï

Depuis des siècles, on érige des barrières
Au nom des nations, on a croisé le fer
Des lignes tracées par les conquérants d'hier
Et demain modifiées par les joutes militaires

Des frontières, des limites, des murs sur la terre entière
Pour justifier des différences imaginaires
Diviser pour mieux régner, c'est le nerf de la guerre

Les seules frontières que je connaisse sont les montagnes et les mers
Les fleuves, les océans et les rivières
Car nous sommes tous enfant du même univers

Je voudrais sillonner les terres du monde entier
Comme si c'était les rues de mon quartier
J'aimerais me déplacer sans me faire arrêter
Venir, aller sans problème d'identité.

Je voudrais sillonner les terres du monde entier
Comme si je me baladais dans les rues de mon quartier
J'aimerais me déplacer sans me faire arrêter
Sans problème d'identité que je sois dreadman ou yeux bridés.

Remonter le Rideau de Fer pour creuser des fossés entre les communautés
Derrière un grillage sectaire, on ferme les yeux sur la pauvreté d'à côté
Des solutions par charters, combien de « sans papiers » faut-il encore déporter ?
Je rêve de voir nos bras ouverts, essuyer les larmes des nombreuses familles rejetées.

Escalader les barbelés de la misère
Atteindre l'eldorado que chacun espère
Fuir par les terres, les mers ou les airs
Devenir clandestin quand l'étau se ressert

Des marocains noyés dans le détroit de Gibraltar
Des africains esclaves dans les cales d'un navire illusoire
Des cambodgiens morts de froid dans les soutes d'un avion
Des arméniens asphyxiés dans les remorques d'un camion
Des européens enfermés par des terroristes
Des mexicains lynchés par des douanes ricaines égoïstes
Est-ce que vos enjeux politiques, vos richesses économiques
Valent toutes ces vies oubliées dans de morbides statistiques ?

Je prends ma plume pour dénoncer ce genre de pensées
Qui se résume à une phobie tenace de l'étranger
Comme d'habitude le nationalisme hante leurs idées
Telle une enclume au fond du port qui reste coincée
Cette attitude arrogante, ce manque d'hospitalité
Dont font l'étude, les occidentaux par milliers
Qui je présume obsédés par leur insécurité
Quelle amertume de voir encore reculer l'humanité !
Souffle d'inspiration
Ecrit par Alex Biol en février 2002
Composé et arrangé par Broussaï

J'adore quand je prends ma guitare écouter le souffle de la création
J'adore composer, retrouver la musique dans mon inspiration.

Quand le son est bon et chaud tel le foyer d'un spliff
J'ai envie d'être debout, danser avec mon collectif
De me laisser aller aux notes joyeuses de cette musique
Sur un rythme entraînant chaleureux et dynamique.
J'adore regarder les gens sourire avec leurs amis
Etre heureux des choses simples, les petits bonheurs de la vie
Alors arrêtons de chercher des problèmes
De tout compliquer avec les personnes qu'on aime.

J'aimerais m'envoler, partir, m'enfuir sous les tropiques
Aux pays des rivières, des montagnes bleues, des refrains mythiques
Continuer de chanter dans un environnement magique
Mon esprit libéré, vivre tranquillement avec ma clique
Mais j'adore me poser dans ma campagne en haut des collines
Respirer à grandes bouffées cet air pur c'est ma vitamine
Regard vers l'horizon, si petit je m'ouvre sur le monde
Je laisse rentrer la lumière pour ressentir toutes les meilleures ondes.

Ils veulent nous noyer dans des eaux moroses et tristes
Construire notre bateau sur du matériel, sur de l'artifice
Je vois le béton se développer, tenir le gouvernail
Des couleurs quotidiennes dans l'indifférence de cette grisaille
Mais j'adore m'évader et sentir la chaleur du soleil
Réchauffer tout mon corps, écarter les nuages dans mon ciel
Reprenons le chemin des valeurs naturelles
Profitons de l'instant présent car la vie est belle…
Pris en otage
Ecrit par Alex Biol en décembre 2003
Composé et arrangé par Broussaï

Le monde pris en otage tous les soirs par la boite à images
Le monde pris en otage en te conditionnant elle te met en cage
Le monde pris en otage, manipulation diffusant ses mirages.

Il y a déjà 15 ans, mon père balançait son écran
En m'expliquant clairement le manque de sujets pertinents.
Gamin devant le poste, j'avais toujours de belles visions
Réalités bafouées je compris que ce n'était qu'illusion
Du sensationnel pour gagner des millions
Il faut faire parler de ton émission ;
L'idée la plus pourrie copie le noyau de sa connerie
Les chaînes se vendent à gros prix les merdes TV reality,
Fabriquent des rêves à paillettes aveuglant les faibles d'esprit
Qui pensent que passer à la télé c'est réussir sa vie.

Ils t'ont pris en otage
Forçant ton cerveau comme dans un braquage
Pour tout piller, pour faire le grand nettoyage
Chez toute la population sans limite d'âge

Plusieurs fois par jour le spectateur absorbe comme un buvard
Mensonges et corruption, le vice fertilise sa mémoire.
Infos falsifiées, le peuple est hypnotisé
Propagandes politisées espérant nous manipuler
Images surmédiatisées pour piéger tes pensées
Publicités consommées, le pouvoir s'achète à la télé
Demain encore
Ecrit par Eric Waguet en décembre 2004
Composé par Mickaël Govindin et arrangé par Broussaï

J'ouvre les yeux, c'est le grand départ
Nous sommes prêts à larguer les amarres
Nos bagages sont nos « percus » et nos guitares
Elles tracent un trait d'union sur la distance qui nous sépare

Des brins de lavande pour nous protéger
On vit de choses simples en communauté
Balance deux, trois accords comme ça pour s'inspirer
On finira autour d'un feu tous à chanter

Ça fait longtemps qu'on a choisi cette vie là
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas
Ensemble sur la route le soleil se lèvera
Demain encore tant que la musique groove et roule

A cinq comme les doigts de la main pour affronter la houle
Cinq origines pour un même destin, droit devant on roule
Cinq sens pour un même chemin et le manège tourne
A chaque pas notre parchemin se déroule

Toujours en quête pour donner un sens
Aux mystères de nos existences
Ces hasards seraient-ils vraiment des coïncidences ?
Une histoire qu'on écrit sans en avoir conscience
J'entrevois la lumière quand j'échange avec les gens
Du clin d'œil d'un papi au sourire d'un enfant
Réunir les générations juste pour un instant
Parler avec le cœur, c'est important.

Ça fait longtemps qu'on a choisi cette vie là
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas
Ensemble sur la route le soleil se lèvera
Demain encore tant que la musique nous guidera
Rêve d'évolution
Ecrit par Eric Waguet et Alex Biol en avril 2006
Composé par Reynald Litaudon et arrangé par Broussaï

Je rêve d'évolution, (de révolution)
Un souhait de refondation de nos institutions
Pour ne plus voir les élections, théâtre de la désillusion
Nous donnant l'impression que nous revient la décision

Si je pouvais donner ma confiance aux hommes politiques sans le regretter
Sans aucun problème de conscience pour mon esprit, pour mon intégrité
Des élus qui nous représentent dans nos choix et dans nos idées
Sachant s'appliquer à entendre les aspirations réelles des Français

Les élections comme des casinos truqués
Même avant de jouer, les jeux sont déjà faits
Des possibilités où tu ne peux pas gagner
Qui peut nous donner l'envie de lancer les dés ?

Quand je regarde à bâbord, je ne vois personne
Quand je regarde à tribord, je ne vois personne
Le vent est en train de tourner
Se déchaînent la tempête, les grandes marées
Allons-nous changer de cap ?
Pourrions-nous changer de cap ?

Une assemblée représentative ? Mais la population est-elle si sénile ?
Dans les conseils, les mairies des villes, combien de jeunes dirigeants président ?
Pourquoi le pouvoir n'est-il pas accessible à des couches sociales que l'on sous-estime ?
J'aimerais rétablir un équilibre, je rêve que la Diversité s'exprime.

La France se demande pourquoi la jeunesse veut voter blanc
Mais lequel de ces prétendants nous représenterait dignement ?
Et chacun se demande pour qui demain il votera vraiment
Car aucun de ces présidents n'aspire à un réel changement

Je rêve d'évolution, (de révolution)…
L'Essentiel
Ecrit par Eric Waguet et Alex Biol en septembre 2006
Composé par Reynald Litaudon et Arrangé Par Broussaï

Il faudrait que je fasse une pause
Lever le pied avant que je n'explose
J'vais oublier l'heure pour la bonne cause
En sachant que je m'expose
Aux foudres de notre temps
Car depuis jeune on nous apprend
Que le temps c'est de l'argent
Et que l'argent ça sert à prendre du bon temps
Ainsi on tourne en rond
Autour d'un dilemme sans solution
Même si tu connais une meilleure direction
On te convainc qu'il faut te faire une raison
De voir la foule s'engouffrer
Malgré moi je suis entraîné
Sans branche pour me raccrocher
Dans ce torrent que les hommes se sont imposé


Partout ça speed
Dans toutes les directions ça s'active dans le vide
L'allure sonore et visuelle,
La pression affecte nos sens, notre bien-être essentiel
Je veux juste faire une pause, un petit sursis
Pourquoi une horloge devrait dicter nos vies ?
Et si quelques instants on s'écartait du troupeau
Suis moi, on va ralentir le tempo…
Sur un rythme plus intense, on va prendre le temps
En communion, en cadence, apprécier chaque moment
Savourer ce soir, ces petits plaisirs rares, de rester le plus tard
Jusqu'à ce que les rayons du soleil éclaircissent nos regards.

Les aiguilles tournent, le sablier s'écoule,
Et dans cette course, on oublie l'essentiel et on s'essouffle…